Votre mini-guide pour survivre à la saison des bulletins de notes

1. Commencez tôt

Oui, c’est une évidence, même s’il faut le répéter : rédiger vos bulletins de notes vous prendra inévitablement plus de temps que vous ne l’imaginez. Vous savez déjà que vous allez regretter de les avoir mis de côté jusqu’à la dernière minute – alors engagez-vous à vous y prendre bien à l’avance. Mais ne vous contentez pas d’anticiper : entrez dans l’ambiance des bulletins de notes dès le début des cours en prenant des mini-notes sur vos élèves.

Cela vous aidera à formuler d’éventuelles observations au sujet de chaque apprenant – ce qui s’avérera particulièrement utile si vous enseignez plusieurs matières, faites cours à des dizaines d’étudiants (bonjour les enseignants du secondaire !) ou si vous devez soumettre les bulletins préliminaires du premier trimestre avant de bien connaître vos élèves.

2. Fixez des limites de temps

Octroyez-vous une plage horaire d’écriture dans votre agenda, comme s’il s’agissait d’un rendez-vous médical. Puis asseyez-vous, écrivez et surtout arrêtez-vous. Pourquoi ? Parce que la vie poursuit son cours en dehors de la classe et que vous méritez de bien manger, de sortir vous promener, de jouer avec vos enfants, de vous faire vous couper les cheveux et de voir vos amis ! En plus de vous y prendre à l’avance, fixer et respecter des limites de temps vous évitera peut-être de vous trouver encore sur l’ordinateur à 3 heures du matin, épuisé, les yeux injectés de sang – à quelques heures seulement du premier cours du lendemain.

3. Soyez précis

Commencez vos bulletins par un commentaire spécifique sur chaque élève. Au lieu de « Kate a obtenu de bons résultats ce semestre », mentionnez une tâche qu’elle a particulièrement bien accomplie, un moment de l’année scolaire où elle est sortie de sa coquille ou la manière spécifique dont elle a aidé un autre étudiant. Vos bulletins n’en seront que plus appréciés, qu’ils soient destinés aux parents de vos élèves ou à vos apprenants eux-mêmes.

4. Évitez le vocabulaire spécialisé

Soyez gentil avec votre lecteur ! N’oubliez pas qu’un bulletin de notes a pour but de communiquer les progrès et les difficultés. Alors que les codes, le vocabulaire spécialisé, les termes techniques et les expressions excessivement académiques font partie de votre univers professionnel, ils pourraient ne pas avoir de sens pour vos étudiants ou leurs parents. Si cela peut vous aider, imaginez un ami proche, non enseignant, auquel vous fourniriez des explications.

5. Évitez les discours-fleuves

De la même façon, en matière de bulletins de notes, il n’est pas forcément préférable d’en faire plus. Les limites de mots sont là pour une raison, donc si votre école en a établi une, utilisez-la. (Et si ce n’est pas le cas, prenez l’initiative et définissez-en une !) Un nombre de mots limité vous oblige à choisir vos observations avec sagesse et vous encourage à écrire de manière claire et concise. L’effet secondaire génial ? Cela permettra de réduire le temps que vous passerez à votre bureau.

6. Investissez dans le semestre suivant

Travaillez intelligemment au cours de ce semestre et récoltez les fruits de vos efforts lors du prochain. Votre école peut vous aider en fournissant des exemples de commentaires standard parmi lesquels puiser. Mais si ce n’est pas le cas, créez votre propre système. Voici comment procéder : remplissez les bulletins de notes de l’ensemble de la classe, puis divisez-les en trois groupes de progrès : excellent, bon avec possibilités d’amélioration et source de préoccupation.

Puis, extrayez les commentaires de chacun et divisez-les en catégories pertinentes (telles que « attitude », « aptitude à communiquer », « contributions en classe », « organisation » ou toute autre catégorie requise par votre établissement). Ces commentaires pourront servir de base aux bulletins de notes du semestre suivant.

7. Et enfin, soyez bienveillant avec vous-même

Pensez à cela en deux parties : Créer un espace de travail agréable et solliciter l’aide des proches. Première partie – transformez votre espace de rédaction en un endroit où il fait bon être : rangez votre bureau, éteignez votre téléphone, gonflez les coussins de votre canapé, mettez de la musique (si cela peut vous aider), préparez-vous une tasse de thé à votre goût, allumez des bougies parfumées, ouvrez les fenêtres, travaillez à l’extérieur ou rendez-vous dans un café.

Et la deuxième partie – solliciter les troupes : assurez-vous que vos proches aient conscience de ce que cette période intense représente pour un enseignant : demandez à votre partenaire de préparer le dîner, décidez d’un mot de code signifiant « apporte-moi un autre café, s’il te plaît ! », appelez un collègue pour des discussions d’encouragement mutuel, demandez à un ami de garder votre enfant ou à votre partenaire de l’emmener avec lui pour une soirée cinéma et pizza. Et, bien sûr, prévoyez une récompense – un week-end, une soirée entre amis, un long brunch, une randonnée ou un massage – une fois que vos bulletins auront été remis.