Réduire le stress de l’enseignant : 7 conseils en matière de pleine conscience
1. La méditation
Qu’elle soit guidée ou résulte de votre propre pratique, la méditation et ses bienfaits sont loués par les professionnels de toutes les disciplines – et à juste titre. La méditation aide à contrôler l’anxiété, à prolonger l’attention, à accroître le sentiment de bonheur, à favoriser le sommeil et, en général, à améliorer notre cerveau ! Si vous en doutez, rappelez-vous que 5 à 10 minutes par jour suffisent pour en tirer des avantages concrets.
Et si vous avez besoin de soutien moral, invitez quelques collègues à se joindre à vous pour une séance de méditation guidée régulière lors d’un thé matinal ou à l’heure du déjeuner (d’innombrables applications et sites Web sont à votre disposition). Cela vous permettra d’accroître votre motivation à méditer, mais aussi de cultiver une pleine conscience saine et de réduire le stress au sein du personnel.
2. Remarquez et nommez
La pleine conscience consiste à être présent et conscient à chaque instant, sans se soucier de l’avenir ni ressasser le passé. À l’école, prenez le temps de réellement noter chaque tâche que vous accomplissez. Cela signifie que, si vous photocopiez des polycopiés, vous photocopiez des polycopiés. Si vous corrigez des copies, vous corrigez des copies.
Alors qu’elles apprennent à pratiquer la pleine conscience, certaines personnes trouvent utile de nommer leurs actions afin de recentrer leur esprit s’il commence à vagabonder (« je coupe mon toast », « je marche dans le couloir »).
3. Identifiez vos sens
Si vous êtes inquiet au sujet d’un élève peu motivé ou d’une conversation embarrassante, essayez la technique suivante : nommez cinq choses que vous pouvez voir, quatre choses que vous pouvez entendre, trois choses que vous pouvez toucher, deux choses que vous pouvez sentir et une chose que vous pouvez goûter.
Entrez en contact avec vos sens à tout moment, en notant les sensations que vous procure un objet que vous tenez, la température de votre café ou les bruits de fond de l’école.
4. S.T.O.P.
C’est un moyen rapide et silencieux de remettre les compteurs à zéro pendant un moment de tension à l’école. Lorsque vous vous sentez envahi par le stress, prenez un moment pour :
• Vous arrêter – Interrompez toute activité en cours, quelle qu’elle soit.
• Prendre une inspiration – Mieux encore, prenez-en deux ou trois. Remarquez l’air qui entre et sort de vos poumons.
• Observer – Nommez et prenez mentalement note de ce que vous ressentez.
• Poursuivre – Reprenez vos activités là où vous les aviez arrêtées.
5. Une tâche à la fois
Mes amis, la polyvalence a vécu son heure de gloire. De plus en plus de chercheurs découvrent des idées suggérant qu’il est beaucoup plus efficace de travailler consciemment sur une seule tâche avant de passer à une autre.
Mettez cela en pratique en ménageant des périodes de temps pour regrouper et aborder un type d’activité (penser à marquer le travail, faire des recherches en vue d’une leçon ou découper et préparer du matériel), sans céder à l’envie de planifier à l’avance, d’envoyer un e-mail ou de répondre aux questions en même temps.
6. Dites « je ressens »
En tant que professeur de langues, vous savez combien les mots sont importants. En disant « je suis stressé », « je suis inquiet », « je suis en colère », « j’ai faim », notre cerveau peut croire de façon erronée qu’il s’agit de qualités personnelles immuables.
Changez cela en disant « je me sens _____ » pour maintenir une séparation entre vous-même et les émotions désagréables que vous éprouvez. Cela vous aidera à ne pas oublier qu’elles ne sont pas permanentes.
7. Soyez reconnaissant
En tant qu’êtres humains, nous avons tendance à retenir le négatif. Vous savez ce qu’il en est : il se passe quelque chose de fâcheux et soudain tout s’écroule : le coup est terrible et nous pensons être des parents colériques, d’affreux cuisiniers, de piètres enseignants et des êtres humains abominables.
Nous pouvons neutraliser cela en nommant régulièrement (voire en écrivant, si vous préférez) les événements de nos vies envers lesquels nous sommes reconnaissants.
Commencez petit, si vous expérimentez une journée particulièrement difficile (« je suis reconnaissant d’avoir un endroit où dormir, que ma tasse de thé ait été parfaite ce matin, que le ciel ait été dégagé aujourd’hui »), puis passez aux autres à mesure qu’évolue votre état d’esprit (« je suis reconnaissant envers mes collègues pour ce qu’ils m’apprennent, d’avoir cet excellent nouveau manuel, que Catherine ait vraiment compris ce point de grammaire difficile et pour la fierté que me procure mon enseignement cette semaine »).
La pleine conscience n’est pas quelque chose qui s’apprend en un jour. Toutefois au fil du temps, grâce à des contributions régulières et une pratique consciente, vous remarquerez certainement un changement positif au niveau de votre humeur et de votre capacité à faire face aux échecs au travail et en classe.