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9 conseils pour induire un comportement positif chez les jeunes apprenants en classe

9 conseils pour induire un comportement positif chez les jeunes apprenants en classe

Partie 1 : Fixez des attentes

Les parents apprennent le niveau de structure dont les enfants ont besoin et, dans ce cadre, comprennent les limites du foyer et ce que l’on attend d’eux. Au sein du foyer, il s’agit de phrases telles que « lavez-vous les mains avant de manger » et « rangeons nos jouets à la fin de la journée ».

En classe, les limites concernant les jeunes apprenants ne sont pas différentes ; penser à ne pas parler en même temps que les autres, partager le matériel de classe et ne pas courir ni crier pas pendant les heures de classe. Voici les trois premières étapes permettant de fixer ces attentes :

1. Être clair

Les jeunes apprenants ont rapidement et clairement besoin d’attentes définies, alors ne compliquez pas les choses et limitez les « règles de classe » à l’essentiel. Les très jeunes enfants voudront peut-être décorer ou colorier l’affiche des règles de classe, tandis que les pré-adolescents aimeront peut-être suggérer des règles de classe (sous votre direction, bien sûr !).

2. Être cohérent

Une fois que les élèves sauront ce que l’on attend d’eux, assurez-vous, à chaque fois, de la cohérence des conséquences. De même, respectez vous-même les règles. Disons qu’il ne faudrait pas apporter pas une tasse de thé en classe si les élèves ne sont autorisés à boire que de l’eau.

3. Être respectueux

Comme tout le monde, les jeunes apprenants respectent ceux qui leur témoignent de la courtoisie. Il s’agit essentiellement d’écouter leurs besoins et de traiter chacun comme un membre important de la classe.

Partie 2 : Maintenez un comportement positif en classe

Alors que certains jours se passent naturellement mieux que d’autres, vous pouvez agir pour limiter ces moments négatifs et inciter vos jeunes apprenants à garder leur motivation. Voici quelques-uns de nos favoris :

1. La transition de signaux

Lors des moments assis ensemble sur le sol avec vos élèves, il peut être judicieux d’utiliser le son comme technique de communication, notamment pour les faire retourner à leur pupitre, ranger leurs effets personnels et d’autres transitions. Choisissez un signal sonore facile à produire, comme un maraca, un carillon éolien ou même une courte mélodie.

2. Travaillez avec de la musique

Laisser vos élèves écouter de la musique tout en travaillant, individuellement ou en groupe, peut être une stratégie très efficace, à condition de désactiver la musique lorsque l’enseignant parle. Veillez à établir ceci dès le premier jour du semestre.

3. Utilisez l’appel et la réponse

Attirez à nouveau l’attention des enfants en instaurant un appel et une réponse de classe (ou cinq !). Cela permet aux enfants d’avoir une excuse pour crier, ce qu’ils adorent, tout en concentrant leur attention. Il suffit d’une rime rapide comme celles-ci :

Enseignant : « Hé, hé », les étudiants : « Qu’avez-vous dit ? »
Enseignant : « Levez la main », les étudiants : « Touchez le ciel ».
Enseignant : « Jacques a dit », les étudiants : « Les mains sur la tête ».

4. Gardez-les occupés

Parce qu’ils ont une durée d’attention plus courte, les jeunes enfants doivent changer d’orientation plus régulièrement que les adultes. Assurez-vous de disposer d’un bon arsenal d’activités pour vos apprenants, aisément adaptables, pour défier ceux qui ont besoin d’un coup de pouce supplémentaire.

Le fait d’être occupé et contesté limite l’ennui, ce qui en retour réduit les comportements « négatifs » en classe.

5. Mettez en évidence les comportements « adéquats »

De manière générale, se concentrer sur ce qui se passe bien est un facteur de motivation plus efficace que d’énumérer les points négatifs. Encouragez les comportements positifs de vos jeunes apprenants, par exemple, lorsqu’ils remettent les supports partagés à leur place, disent « s’il vous plaît » et « merci », lèvent la main pour parler, restent assis sur leur chaise.

6. Prêtez attention à ceux qui essaient

De même, n’oubliez pas d’encourager les étudiants qui essaient, même s’ils n’ont pas encore atteint l’objectif visé. Cela leur permet de garder le moral, ce qui les maintient sur la bonne voie pour poursuivre leur travail.

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