L’un de vos étudiants manque de motivation ? Essayez ces 12 conseils
1. Identifier leur « type »
Votre classe est un mélange d’apprenants visuels, auditifs, et kinesthésiques, qui penchent vers l’extroversion ou l’introversion et s’identifient à l’un des neuf ennéagrammes, des seize types de personnalité de Myers Briggs et à un certain nombre de « types » d’autres cadres de personnalité. *Ouf !* En raison de toute cette diversité, il est naturel que les préférences d’apprentissage diffèrent d’un étudiant à l’autre.
Bien que vous ne puissiez pas dispenser un cours personnalisé à chaque apprenant, vous pouvez mieux les atteindre en vous engageant à utiliser différentes techniques d’enseignement tout au long du semestre.
Et elles n’ont pas besoin d’être compliquées : essayez de mélanger du temps de travail de groupe avec du temps de travail individuel, y compris les moments d’apprentissage pratique, visuel ou sonore, en offrant aux étudiants des occasions de diriger, de choisir, de rivaliser ou de sortir. Ou encore, demandez à votre directeur des études de vous aider à mettre en œuvre des opportunités d’apprentissage mixte ou basé sur des tâches.
2. En finir avec les éloges dithyrambiques
Michael Linsin, de Smart Classroom Management, recommande de fournir aux étudiants une rétroaction précise et honnête, puis de les laisser tranquilles. Intervenez au moment où votre étudiant est en train de faire du bon travail, même le plus insignifiant, suggère-t-il. Dites-lui (d’une voix normale, sans excès d’enthousiasme !) qu’ils fait bien.
Utilisez des expressions spécifiques : « Excellente introduction », « oui, c’est tout à fait correct », « description précise », « excellente utilisation du temps passif ». Fait intéressant, il vous conseille de simplement vous éloigner sans regarder en arrière.
Voyez-vous, les étudiants peu motivés s’attendent parfois à des éloges dithyrambiques auxquels ils sont devenus insensibles. En fournissant une rétroaction spécifique, tout en permettant aux étudiants de poursuivre leur travail, cette approche vise à insuffler la fierté d’un travail bien fait.
3. Souligner les points positifs
Votre étudiant peu motivé a probablement vécu un échec récemment. Célébrez leurs victoires et aidez-les à voir les aspects positifs de leurs études : vocabulaire accru, expression orale plus fluide, capacité de lecture accrue, meilleure prononciation, compétences en leadership, grammaire – la liste est longue ! Vous savez que quelque chose s’appliquera à votre élève; mais, lui, le sait-il ?
4. Favoriser l’absence de menaces en classe
Parce que la peur n’est pas un vecteur de motivation efficace, les étudiants qui s’inquiètent de la colère de leurs enseignants et de leurs parents ne risquent pas de s’épanouir. Soutenez vos étudiants les plus anxieux et découvrez ce qui accroît leur anxiété.
Peut-être ont-ils un parent autoritaire, traversent-ils des moments difficiles au travail ou sont-ils des jeunes parents en manque de sommeil ? Faites de votre classe un endroit positif en y apportant votre soutien, votre positivité et votre enthousiasme.
5. Détourner l’attention de la motivation extrinsèque
Jennifer Gonzalez, de Cult of Pedagogy, écrit que les récompenses extrinsèques peuvent freiner la motivation lorsqu’elles sont appliquées à des activités complexes ou créatives. Elle suggère plutôt que les enseignants apprennent à attirer l’attention des étudiants (et leur propre approche en classe) sur la valeur intrinsèque d’une activité.
6. Adopter une routine
Utiliser une série de moments prévisibles pour « accrocher » vos cours peut être réconfortant pour les étudiants et procurer un sentiment de contrôle aux moins motivés.
Les idées proposées comprennent : commencer la classe en vérifiant les devoirs ; passer de la musique douce pendant que les élèves s’adonnent à un travail individuel ; inclure un moment dédié au « mot du jour » ; ou terminer la classe par une activité familière pour se mettre dans l’ambiance.
7. Encourager la compétition amicale
Lorsqu’elle est correctement utilisée, la compétition est un puissant vecteur de motivation. Utilisez des jeux pour revoir les points de grammaire et le vocabulaire – mais encouragez toujours la légèreté d’esprit : cela permettra aux étudiants de vous suivre « tout au long du voyage » et de s’efforcer de maintenir une atmosphère positive.
8. Sortir de la salle de classe
Votre académie dispose-t-elle d’un jardin, d’une cafétéria ou d’une salle informatique ? Faites-y cours occasionnellement. Cependant, s’il n’est pas possible de déplacer physiquement vos étudiants, essayez de « sortir » de la classe en incluant de la musique, des films et des podcasts dans vos cours ou en conviant des invités spéciaux (par exemple, un expert dans un domaine actuellement étudié) à dispenser un cours d’invité.
9. Laisser le choix autant que possible
Qu’il s’agisse de choisir entre une activité d’écoute ou de lecture, de sélectionner un sujet de devoir ou les problèmes à résoudre en premier, certains étudiants peu motivés auront l’occasion de vivre leur propre expérience de classe.
Ce type de technique est plus facile à utiliser lorsque les étudiants participent à des activités créatives à plus long terme ou à un apprentissage basé sur des tâches, qui offrent naturellement de plus amples possibilités de prise de décision.
10. Essayer la technique du 2 × 10
Simple dans son efficacité, la technique du 2 × 10 implique de parler pendant deux minutes par jour, pendant dix jours, avec un étudiant au comportement difficile en classe. Mais de quoi parlez-vous ? De n’importe quel sujet de son choix. Pourquoi ? Parce que vous apprendrez à connaître votre élève, établirez un contact et peut-être même épinglerez la cause de son trouble.
11. Confier des responsabilités
Les plus jeunes élèves apprécieront d’être responsables d’un travail particulier en classe tel qu’essuyer le tableau, distribuer des feuilles de travail ou des jetons. Les étudiants plus âgés peuvent aider à diriger des jeux, écrire des devoirs au tableau ou « enseigner » un cours de cinq minutes sur un sujet de leur choix.
12. Suivre les progrès
Lorsqu’il s’agit de progrès, les êtres humains sont généralement plus prompts à voir le négatif que le positif. Suivre les progrès des étudiants aide les apprenants à clarifier des perceptions potentiellement fausses de leur propre développement. Utilisez des diagrammes, des graphiques simples ou des codes couleurs et montrez littéralement à vos élèves le chemin parcouru.
Bien sûr, cette habitude vous sera utile au moment de procéder à votre propre auto-évaluation en tant qu’enseignant.